don't waste your love on somebody, who doesn't value it (romeo)

Tu as froid, c’est étrange comme sensation mais tu as froid. Et tu ne comprends pas pourquoi parce que le soleil est brillant dans le ciel … Tu continues à marcher, encore un peu sans voir ton but et soudainement tu as mal, tu as mal au côté gauche et soudain … Tu ouvres les yeux. « Oh fuck ! » Dis-tu en grognant. Comme réveil on a vu mieux quand même … A côté de toi, Annie se réveille en sursaut après avoir entendu ton cri. « You are a pain Annie and you always keep all the covers for yourself. » Dis-tu en les attrapant pour te couvrir, maintenant tu savais pourquoi tu avais froid. Ta meilleure amie leva les yeux au ciel avant de te dire : « Stop being grumpy. I’ll make you breakfast and you’ll forgive me. » Elle déposa un baiser sur la joue avant d’aller se mettre au travail. Tu la regardais partir alors qu’elle attachait ses cheveux tout en chantonnant. Annie c’était ta meilleure amie, sans Annie, tu ne savais pas ce que tu ferais, surtout en ce moment. Dormir l’un avec l’autre c’était pour vous combler ce manque, rien de plus, rien de moins. Une quinzaine de minutes plus tard tu débarquais dans la cuisine déjà douché et habillé prêt à partir au boulot. Le petit déjeuner d’Annie était parfait comme d’habitude. « You’re going to be a perfect mother one day. Those are so good ! » Dis-tu en avalant un pancake. « Well I know what to do when I want compliments. » Dit-elle en riant. Tu lèves les yeux au ciel et vous passez le reste du déjeuner à vous charrier, c’était plus fort que vous ça, vous ne pouviez pas vraiment le contrôler. Aujourd’hui, c’était une de tes demi journées à l’université. Tu en faisais deux par semaines. Pourquoi ? Parce que ton ancien professeur de médecine t’avait fait une lettre de recommandation béton au moment de demander ton internat et tu avais eu ce qu’il voulait. Cela faisait des années mais il t’avait toujours dit que tu devrais payer cette faveur à un moment ou à un autre. L’infirmière étant sa femme, cette dernière étant enceinte elle ne pouvait assurer toutes ses journées sur le campus. Tu te dirigeais donc vers le campus où tu avais fait tes études. Tu ne pouvais t’empêcher d’être nostalgique, un tout petit peu. Mais au dessus de la nostalgie venait Mykki. Mykki elle t’avait intrigué, Mykki elle avait ce quelque chose en elle qui avait attiré ton regard plus que d’habitude. Et tu avais eu raison de suivre ton flair, la relation que vous aviez partagée, tu ne l’échangerais pour rien au monde. Ton cœur brisé par contre, c’était autre chose … Pourquoi n’avais-tu pas été suffisant ? Tu soupirais alors que tu descendais de la voiture. Tu te dirigeais vers l’infirmerie quand ton regard se posa sur elle. Toujours aussi magnifique, elle l’avait toujours été à tes yeux de toute manière, même avant le changement de coiffure et de tenue. Oui, elle était magnifique, de ce point de vue là elle avait sa place dans cette sororité. Mais … Tu soupirais et alors que tu allais te tourner, ton regard croisa le sien. A cet instant, c’était comme si elle te suppliait de nouveau en te disant : « but i love you ». Mais aujourd’hui son regard était froid et rempli de haine tu pouvais le voir. La question était pourquoi ? C’était bien elle qui t’avait trompée non ? Avant que tu ne puisses faire quoi que ce soit, le visage de ta sœur apparut à quelques mètres du tien. « Sir, I burned myself this morning because an idiot dropped his coffee on me. I need you to check it out it's urgent. » Tu levais les yeux au ciel. Ta sœur et les proportions. Tu pouvais voir la brûlure sur sa main, rien de bien méchant. Ouvrant la porte de l’infirmerie, tu lui dis : « Stop being a baby Sana. I can see from here that it will be gone in two days. You should go to class instead of wasting both of our times. Are me still on for lunch ? » Pour une raison qui t’échappait ta sœur semblait contente d’elle et ajouta avant de partir : « Of course ! You're paying though ! » Tu regardais une dernière fois dans la direction de Mykki mais cette dernière avait disparue. Fermant la porte de ton bureau derrière toi, tu soupirais, oui, ça allait être une sacrée faveur pour le coup …