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| liar liar, pants on fire (karim) | |
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Sihem Abib
Messages : 74 Date d'inscription : 11/10/2015 Celeb + © : mimi elashiry par wildword. Pseudo : falafel. Age : vingt ans. Work/studies : étudiante en stylisme. Status : célibataire, elle ne s'est jamais intéressé aux hommes avant aujourd'hui, avant de craquer plus ou moins pour un sacré séducteur et pour un deuxième homme pour le prix d'un. Bucket list : retourner en syrie ♡ obtenir mon diplôme en stylisme ♡ faire en sorte de retrouver ce fameux garçon ♡ cuisiner avec maman ♡ demander à karim de me montrer où est la bu ♡ économiser pour une machine à coudre ♡ aller au zoo.
WHISPERS TURNS TO SCREAMS, YOU BELONG TO ME. Notebook/contacts: Avalability: libre 2/3 (karim)
| Sujet: liar liar, pants on fire (karim) Dim 11 Oct - 16:27 | |
| L'automne syrien était bien différent qu'en Amérique. Il était bien plus doux, le vent, moins agressif. Ici, Sihem avait froid. Ce n'était pas doux. C'était froid, pour elle. La culture américaine n'était donc pas la seule chose à laquelle elle parvenait difficilement à s'habituer : la météo était également une épreuve pour elle. Sihem resserra sa veste autour d'elle. C'était l'une de ses créations et l'une des rares choses qu'elle avait pu ramener de Syrie sur le continent de tout les rêves. Elle y tenait comme à la prunelle de ses yeux et parfois, en enfouissant le nez dans le col, elle avait l'impression de sentir encore les embruns de la mer, située à quatre-vingt kilomètres de Damas, là où elle résidait. Il arrivait souvent aux Habib de s'y rendre pour rêver dans les remous des vagues, à la paix. Maintenant, ils vivaient dans ce que tout le monde appelait le rêve américain et semblait s'y plaire. Sauf Sihem qui avait le mal du pays. Cela ne s'arrangeait pas avec les insultes qu'elle essuyait à l'université, de la part d'une bande de jeunes hommes arrogants qui se croyaient tout permis. Il l'avait prit à parti pas plus tôt que ce matin en l'insultant de beurette et en lui proposant une tournante. Sihem était vierge et elle percevait cette désignation de beurette comme tout à fait irrespectueuse dans leur bouche. Heureusement, un étudiant avait volé à son secours et croisant Karim, le fils de bénévoles pour l'association d'aides aux réfugiés, Sihem l'avait mis en garde contre la xénophobie de certains étudiants. A la suite de cela, il l'avait rassuré puis invité à se joindre à sa famille, les Sassani, iraniens d'origine, pour le thé, un rituel dans leur culture. Sihem avait accepté et c'était ainsi qu'elle se retrouva à la porte d'entrée d'une modeste petite maison où elle sonna, plissant sa veste et les pans de son chemisier. |
| | | Karim Sassani
Messages : 14 Date d'inscription : 11/10/2015 Celeb + © : tyler posey + © sweet nothing Pseudo : 4m Age : 24 Work/studies : étudiant en économie Status : libre comme l'air, peut-être un peu trop Bucket list : .
| Sujet: Re: liar liar, pants on fire (karim) Dim 11 Oct - 16:51 | |
| Karim était toujours étonné de voir des Syriens et des Irakiens débarquer aux États-Unis. Après tout, c'était quand même après les interventions des forces américaines qu'avait réellement débuté la guerre au Moyen-Orient. Ainsi, il trouvait cela quelque peu ironique que les victimes de l'impérialisme américain finissent par atterrir dans le pays de leurs bourreaux. Il était seize heures quand leur professeur les libéra. Cette journée lui avait paru si longue que le jeune homme avait eu l'impression d'avoir proposé à Sihem de passer chez eux trois jours auparavant. Pourtant non, cette discussion avait bien eu lieu le jour-même, après que la jeune femme l'ait averti des propos discriminatoires à l'égard des "gens comme eux" qui circulaient dans l'établissement scolaire. L'aiguille montrait presque dix-sept heures quand la sonnette retentit chez les Sassani. Karim, qui était seul pour l'occasion, dévala les escaliers pour aller ouvrir la porte. Ce n'était pas un hasard si la maison était vide. Le jeune homme savait pertinemment que ses parents seraient chez des amis à une heure pareille en proposant à Sihem de passer après les cours. Quant à son frère, Nasser, il ne rentrait que très tard le soir, alors ce n'était pas vraiment un obstacle. Ainsi, le jeune iranien ouvrit doucement la porte pour se retrouver face à sa belle "protégée". Un simple sourire en guise de bonjour- il savait que le contact physique entre un homme et une femme dans leur culture en ferait parler plus d'un avec un voisinage tel que le leur- et un léger geste de la main pour l'inviter à entrer. "Comment s'est passée ta journée ? Quelqu'un t'a refait une réflexion ?" Il ferma la porte derrière elle et vint furtivement déposer un baiser sur sa joue, maintenant qu'il avait la conviction qu'aucune langue ne pourrait se délier. "Mes parents rentrent dans une heure ou deux, tu devrais appeler ta mère pour lui dire que tu restes manger ici." C'était comme ça, chez les Sassani- et chez presque tous les Orientaux d'ailleurs. Quand on conviait quelqu'un pour le thé, on exigeait qu'il reste également pour diner. |
| | | Sihem Abib
Messages : 74 Date d'inscription : 11/10/2015 Celeb + © : mimi elashiry par wildword. Pseudo : falafel. Age : vingt ans. Work/studies : étudiante en stylisme. Status : célibataire, elle ne s'est jamais intéressé aux hommes avant aujourd'hui, avant de craquer plus ou moins pour un sacré séducteur et pour un deuxième homme pour le prix d'un. Bucket list : retourner en syrie ♡ obtenir mon diplôme en stylisme ♡ faire en sorte de retrouver ce fameux garçon ♡ cuisiner avec maman ♡ demander à karim de me montrer où est la bu ♡ économiser pour une machine à coudre ♡ aller au zoo.
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| Sujet: Re: liar liar, pants on fire (karim) Dim 11 Oct - 17:04 | |
| Rapidement, on vint ouvrir la porte et ce fût sans surprise que Sihem vit Karim de l'autre côté de celle-ci. Elle lui offrit un sourire courtois alors qu'il l'invitait à rentrer d'un signe de main. Les contacts en public – et même en privé – étaient à éviter dans leur culture et dans la religion de Sihem, Karim n'étant pas de confession musulmane. Elle cligna des yeux alors qu'il embrassait sa joue rapidement, toujours surprise par ce geste amical et tendre que Karim se permettait. « Mieux qu'elle n'a commencé », répondit Sihem. Elle avait passé sa journée à avoir un cours de patronnage dans un des ateliers qu'offrait l'université, à découper du tissu et du papier pour créer un modèle. Sihem avait décide de patronner une veste de costume pour hommes. « Si on exclu le fait qu'on m'ait appelé beurrette et fatma, personne ne m'a refait de réflexion ». Le terme beurette désignait à l'origine les femmes métisses mais déformé, il désignait à présent des femmes s'adonnant à la prostitution. Quant à fatma, c'était une atteinte à la fille du prophète et le sens était le même. De toutes les jeunes femmes qui erraient à l'université, Sihem était de loin l'une des plus pudiques. Elle ne dévoilait jamais ses jambes, rarement ses épaules. Sihem ne masqua pas sa surprise lorsque Karim l'informa que ses parents étaient absents. L'idée qu'ils ne soient pas présents et qu'ils soient seuls la destabilisait légèrement. Sihem opina du chef alors que Karim l'invitait à dîner. « Je te remercie », répondit-elle avant de s'emparer d'un vieux téléphone portable pour contacter sa mère, qu'elle informa dans leur langue natale qu'elle restait dîner chez les Sassani. « Ta mère a besoin que nous l'avançons dans la préparation du dîner ? » s'enquit doucement Sihem. Elle était comme ça, la jeune femme, à toujours aider, à toujours se proposer. Elle avait été élevé pour partager et pour aider ses prochains, comme les Sassani les avaient aidés, elle et sa famille. « Comment était ta journée ? Personne ne t'as cherché des ennuis ? » demanda-t-elle en retirant sa veste pour l'accrocher à un porte manteau. |
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| Sujet: Re: liar liar, pants on fire (karim) | |
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