( keep my pretty mouth shut )

NOM, PRÉNOMS : Atkins, héritage de son paternel, comme le veut la coutume. Matilda et Cailtin, deux prénoms largement inspirés - et mis au goût du jour - de ses propres grand-mères, Mathilde et Kate.  - ÂGE ET DATE DE NAISS. : C'est le vingt-quatre février de l'an quatre-vingt-neuf qu'elle a vu le jour. Vingt-six bougies se trouvait sur son gâteau d'anniversaire, en février dernier.  - NATIONALITÉ ET LIEU DE NAISS. : Si elle a vu le jour à Banff, au Canada, elle a toujours vécu à Madison, Wisconsin. Elle possède la double nationalité canado-américaine. - ORIGINE, LANGUES PARLÉES : Outre les origines anglaises évidentes de son paternel, le reste de sa famille se partagent des origines franco-canadiennes. À la maison, on parle couramment l'anglais, le français et un peu d'allemand et d'espagnol, langues qu'elle maîtrise à son tour. - À WYMOND/WALLACE UNIVERSITY DEPUIS : Huit ans, ce qui coïncide avec son arrivée à l'Université Wallace. Elle n'avait jamais mit les pieds à Wymond avant ce jour, sauf peut-être une fois, lors de sa visite du campus. - BOULOT OU ÉTUDES + REVENU : Elle fait ses études en sciences philosophiques et politiques depuis maintenant huit ans, deux années encore et elle obtiendra sa maîtrise dans le dit domaine. En à côté, elle est présidente du conseil étudiant depuis maintenant deux ans et la présidente de sa confrérie, Zeta Eta Phi. Elle travaille quelques heures par semaine à la mairie de la ville afin de payer ses dépenses et ses parents se chargent de ses frais de scolarité. Les Atkins ne sont pas riches, mais ils ont tout fait pour être en mesure de payer une éducation adéquate à leurs enfants en mettant de l'argent de côté depuis leurs naissances. - ORIENTATION SEXUELLE : Elle n'a jamais vraiment cherché à se définir à ce sujet. Peu importe le sexe ou le genre d'une personne, Matilda ne fait pas de réel différence, et le terme qui la qualifierait le mieux serait, sans doute, pansexuelle. - STATUT MATRIMONIAL : Célibataire, la belle se referme comme une huître lorsque l'une de ses relations commence à devenir un peu trop sérieuse. Elle a du mal à laisser entrer quelqu'un dans sa vie, mais pas nécessairement dans son lit. Surtout s'il y a de l'alcool. -NB D'ENFANTS : Aucun, mais une certaine tristesse voile le regard de la jeune femme lorsqu'on lui pose la question. Une triste histoire qui la hante toujours. - TRAITS DE CARACTÈRE : Attentive, charismatique, dévouée, ambitieuse, diplomate, dynamique, franche, sociable mais réservée, secrète, susceptible, perfectionniste, exigeante avec elle-même et les autres, compétitive, vindicative, avide de connaissances. - GROUPE : 1 (5), 2 (1), 3 (5), 4 (2), 5 (0) - CREDIT : dailyaliciavikander@tumblr.

THEY'RE ALL FALLING DOWN, DOWN. YOU BELONG TO ME NOW
Elle est née durant le voyage de noces de ses parents, à Banff, Canada.  Il n’était pas prévu, à l’origine, qu’elle voit le jour avant plusieurs semaines. | Son père est journaliste et sa mère est professeure de musique. | Elle est l’ainée d’une fratrie de trois enfants, trois sœurs. | Elle a lu tous les articles de son père - qu’il conserve précieusement - se découvrant une passion pour la politique et les divers enjeux de société. Elle veut faire changer les choses, et fera tout en son pouvoir pour y parvenir, une chose à la fois. | Elle maîtrise merveilleusement bien le piano, jouant de l’instrument depuis sa plus tendre enfance. Timide, elle refuse toutefois de jouer devant les autres, sauf sa famille et ses proches amis. Si elle vous offre ce privilège, considérez-vous chanceux.  | Sa collection de livres est plus impressionnante que sa collection de chaussures, bien qu’elle n’ait rien à envier aux cartes de mode. Intelligence et style font bon ménage, chez Matilda. | Les trois sœurs ont été impliquées dans un accident de voiture, il y a de ça plusieurs années. La plus jeune était au volant, et son inexpérience causa un accident qui laissa pour mort le chauffeur de l’autre véhicule impliqué. Elles ont pris la fuite et se sont jurés de ne plus jamais parler de cette soirée, même si aucune d'elles ne peut l'oublier. | Tête dirigeant du conseil étudiant, elle est souvent la cible de critique et même si elle semble imperturbable en apparence, elle bouille de l’intérieur à chaque fois. Son objectif : prouver à ses détracteurs qu'ils ont tords. Et que tous les moyens sont bons pour parvenir à ses fins. Surtout lorsqu'on a autant de pouvoir. | Elle s’est faite violée lors d’une fête étudiante, lors de sa cinquième année d’études par le meilleur ami de son copain de l’époque, Victor. Trent (son copain) n’a pas vouloir la croire et il l’a quittée. Se découvrant enceinte, elle est parvenue à terminer l’année scolaire sans que personne ne soit au courant, sauf ses sœurs de sororités, et elle a mit au monde, durant l’été qui suivi, un petit garçon qu’elle a donné en adoption. | Elle n’a jamais portée plainte, mais elle travaille d’arrache-pied pour que d’autres filles – et garçons – comme elle ne subisse pas cette humiliation. Une ligne d’écoute anonyme a d’ailleurs été créée et elle y participe plusieurs fois par semaine. | Elle boit, beaucoup. Trop. Surtout lors de fêtes étudiantes. Elle sait que c’est imprudent, que l’histoire pourrait se reproduire, mais elle ne veut qu’oublier et s’amuser, comme les autres. Par chance, son meilleur ami veille sur elle, comme un ange gardien. | Elle déteste qu’on la touche, ce qui complique ses rapports sexuels et ses relations amoureuses, en général. L’alcool, encore une fois, est son seul recours. | Elle déteste l’odeur de la cigarette, tellement que ça lui donne mal au cœur. Par contre, elle tolère très bien celle du cigare, qui lui rappelle son enfance et, surtout, son grand-père qui en fumait toujours.

PRETTY EVIL, THOSE SCREAM QUEENS
Pseudo/Prénom : Mistaken, Karine.
Âge : Vingt-huit ans.
Pays : Québec, Canada.
Avatar : Alicia Vikander.
Smiley préféré :  
Commentaire/autre : Un design magnifique, un contexte comme je les aime, y'a pas à dire, ce forum promet.    

Douze heures de travail, douze heures de poussées, de cris, de larmes et de sang. Douze heures infernales que Matilda tentait désormais de mettre derrière elle, d’oublier, même si la tâche risquait d’être ardue. C’était impossible. Comment pourrait-elle seulement effacer de sa mémoire ce qui la hantait depuis  maintenant plus de huit mois? Elle n’arrivait même plus à mettre un doigt sur ce qui lui avait fait le plus mal : le viol en lui-même ou l’abandon de Trent, qui s’était rallié à son meilleur ami. Comme à chaque fois où un conflit les impliquait tous les trois. Oh, l’accouchement, physiquement parlant, étant le plus douloureux des trois, mais psychologiquement parlant, le reste avait fait plus de dommage. Des torts irréparables, des cicatrices invisibles qui la marqueraient à jamais. Incapable de rester dans ce lit d’hôpital, de trouver sommeil dans ses eaux troubles, la belle se releva difficilement et sortit, en silence, de sa chambre. Le couloir était vide, pas la moindre trace d’un docteur ou d’une infirmière dans les parages. Elle s’y aventura à pas lent, encore souffrante, les jambes tremblantes, ses pas incertains la conduisant jusqu’à une large vitrine derrière laquelle la pouponnière se cachait. Une dizaine de poupons occupaient les petits lits, et la plupart étaient profondément endormi, une chose que Matilda leur enviait. Aucun de ses bébés ne portait son nom à elle. Non, car elle avait refusé d’en prendre la responsabilité, préférant le confier à un couple aimant, incapable d’avoir eux-mêmes des enfants.  Un garçon, c’est tout ce qu’elle savait de ce petit parasite qui avait poussé dans son ventre. Elle scruta néanmoins la pièce du regard, cherchant parmi ses petits êtres fragiles celui qui avait ses traits. Une main sur son épaule la fit sursauter. « What are you doing here? You should be resting in your bed, young girl. » L’infirmière la sermonna, mais tout en douceur, son regard bienveillant plongé droit dans le sien. Cette même infirmière qui lui avait tenu la main tout au long de ces longues heures d’agonies. « I’m sorry... I couldn't sleep. Everytime I close my eyes, all I see is his. » Je ne l’avais tenu tout contre moi l’espace de quelques minutes avant que l’on ne me l’arrache, mais son regard avait eu le temps de croiser le mien. Ça m’avait chamboulée plus que je ne voulais le laisser paraitre. « I know it hurts, but you know it’s the best decision for both of you. Don’t you? » Cette question, je me la posais constamment depuis que j’avais choisi de ne pas reconnaître mes droits sur cet enfant, de laisser d’autres l’élever à ma place. « I guess so… » Je ressentis un urgent besoin de partir d’ici. De sortir de cet hôpital, afin d’oublier tout ce qui c’était produit au cours des derniers mois. « I… I should probably return to my room, now. Good night, nurse Jane. » Un triste sourire était posé sur ses lèvres rosées. Ce n’était probablement pas la première fois qu’elle accompagnait une patiente dans un contexte pareil. Mais que pouvait-elle faire de plus, autre que d’être présente pour ses jeunes filles, qui, comme moi, n’avait pas demandé à être là. « Good night, Matilda. » Rien, rien du tout.



Elle avait trop bu. Encore une fois. À force, ça devenait une vilaine habitude, un cercle vicieux dont elle était incapable de sortir. Chaque fête lui rappelait celle où on avait abusé d’elle, et le seul moyen qu’elle ait trouvé pour oublier, c’était de noyer ses pensées dans la bière et le fort. Un cocktail dangereux et destructeur, mais duquel elle était incapable de se passer pour profiter pleinement de sa soirée. De quoi la rendre encore plus vulnérable qu’elle ne l’était déjà, elle en était consciente. Heureusement qu’il y avait Carson pour veiller sur elle, pour la suivre à la trace et pour s’assurer que tout irait bien. Heureusement qu’il était là, car plus souvent qu’autrement, c’est lui qui la ramenait chez elle et qui la bordait dans son lit. Ce soir-là ne différait pas tellement des autres. L’état d’ébriété de son amie était flagrant, et, incapable de voir la belle se débattre avec son propre équilibre, il l’avait porté dans ses bras tout au long du chemin du retour, dans les sentiers du campus. Sa tête s’était refugiée dans le creux de son cou, et elle humait son odeur, un parfum à la fois doux et amer qu’elle n’avait vraiment remarqué chez lui. Une odeur qui se cachait surement, d’ordinaire, sous les relents de cigarette qu’il avait l’habitude de fumer loin de son joli nez.  Ils eurent tôt fait d’arriver chez elle, et il grimpa les marches jusqu’à l’étage où se trouvait sa chambre, malgré l’effort que cela lui imposait, avant qu’il ne la dépose sur son lit. Ce soir-là, elle ne se mit pas à roupiller instantanément, une fois sa tête posée sur l’oreiller. Elle chercha à la retenir quand il fit un geste pour se relever, sa main se faufilant avec l’adresse d’une désœuvrée jusqu’à l’arrière de son cou, et elle l’attira vers lui afin de capturer ses lèvres dans un baiser qui n’avait rien de chaste. Au contraire. Il fut tenté de céder. De répondre aux caprices de son amie, de rejoindre son lit et de laisser les choses se faire. Mais il savait qu’elle regretterait, le lendemain. Et que lui aussi, par la même occasion. Ça n’avait jamais été ainsi entre eux, et ce n’était ni l’endroit, ni le moment pour que ça change. « I can’t do this, Tilda. I’m sorry... » qu’il parvint à lui glisser tout bas, lorsqu’il eut récupérer sa bouche au fruit de grands efforts de sa part. « You’re not even you, you won’t remember a thing in the morning. » Elle s’objecta. « That’s not even true! » Sa mine boudeuse, fortement exagérée, ne faisait que lui confirmer le contraire. L’alcool gachait tout, comme toujours. « Sleep well, I’ll be back in the morning with coffee and breakfast. » Il posa un dernier baiser sur son front, se releva et s’éloigna sans un regard en arrière. Il ne se retourna que lorsqu’il eut franchit le seuil de sa chambre, afin de scruter la jeune femme une dernière fois en refermant la porte. Elle s’était endormie. Demain matin, lorsqu’il viendra la voir pour la levée des corps, elle allait avoir tout oublié. Mais le souvenir de cette soirée, de ses douces lèvres contre les siennes, continuerait de le hanter.