l'attrape-coeurs

NOM, PRÉNOMS : moreau, le signe que son pays est et restera la france, celui qu'elle a dans le sang et dans la tête. nika, un prénom slave qui lui vient de sa russe de mère, vite tourné en nikita le jour où une bonne partie de son lycée l'a vue tabasser trois autres élèves. - ÂGE ET DATE DE NAISS. : vingt-six ans, des années de plus qu'elle faite chaque onze juin de l'année. - NATIONALITÉ ET LIEU DE NAISS. : franco-américaine, naturalisée depuis quelques années, elle peut encore se targuer de fièrement porter le drapeau tricolore, et la mention paris en face du lieu de naissance. - ORIGINE, LANGUES PARLÉES : française par son père et son lieu de naissance, russe du côté de sa mère, elle parle ces deux langues couramment en plus de l'anglais. - À WYMOND/WALLACE UNIVERSITY DEPUIS : six ans. - BOULOT OU ÉTUDES + REVENU : la nana fait des études d'histoire, un domaine qui lui plaît outre-mesure, et qui l'a même poussé à se faire pistonner au musée pour officier en tant que guide interprète, bien que ses revenus élevés – merci papa et maman – ne l'obligent à rien. - ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuelle, elle aime trop la géométrie d'un corps d'apollon musclé pour penser aller vers une femme. - STATUT MATRIMONIAL : célibataire, fille du vent, elle intrigue parce qu'elle vient de paname et ça lui apporte pas mal de conquêtes.. -NB D'ENFANTS : aucun. - TRAITS DE CARACTÈRE : arrogante – cultivée – cynique – loyale – violente – protectrice – rusée – observatrice – têtue – passionnée – manipulatrice. - GROUPE : Psychopaths - CREDIT : tumblr.

THEY'RE ALL FALLING DOWN, DOWN. YOU BELONG TO ME NOW
t'insultes toujours en français. c'est un réflexe plus qu'une véritable envie de singularité. il faut dire que t'en as tellement sorties qu'elles n'ont presque plus aucun sens ▬ tu tiens un tumblr, ffs, qui va de paire avec ton instagram où tu postes presque uniquement des photos de mode. d'ailleurs, tes milliers de followers ne cessent de spéculer quant à la signification du nom, certains ont même trouvés, mais tu le dis pas ▬ ton surnom, tu ne l'as pas choisi, on te l'a donné. c'était lorsque tu étais en terminale l, encore à paris. trois copains t'ont approché d'un peu trop près dans un coin tranquille et ça s'est terminé en pleine cour. tu leur a botté le cul. alors tout naturellement, on a décidé de t'appeler comme une des plus célèbres tueuses de la culture française. et maintenant, tu préfères qu'on t'appelle ainsi plutôt que par ton vrai nom ▬ tes parents t'ont traînés jusqu'aux USA contre ton gré, parce que toi tu appartiens à paname. bon, tu n'es pas malheureuse ici, mais tu es quand même assez frustrée et ce après six ou sept ans aux états-unis. la vérité c'est que tu l'as mauvaise de t'être vue imposé un choix auquel tu ne pouvais rien ▬ parce que t'es une véritable manipulatrice, au fond. tu ne cesses de suggérer, habilement et subtilement, de manière à ce que ça te rapporte quelque chose après. t'es peut-être une personne de confiance, en fait ta loyauté est sans limite, mais tu passes pas mal de temps à enfumer les autres ▬ tu es très cultivée, et passionnée par ton cursus. il ne faut pas te lancer sur un sujet d'histoire parce que tu ramènes ta science ; et ceux qui ont eu la mauvaise idée de t'inviter à débattre s'en sont mordus les doigts. tu manies la parole comme personne et personne d'autre ne doit avoir le dernier mot que toi. que ce soit pour remporter un débat, faire pleurer une salope qui te cherche des noises ou lancer une rumeur ▬ tu te penses membre d'une élite parce que tu fais partie des kkt, et aussi parce que tu es une parisienne, dans toute sa splendeur – connasse, bien fringuée, intelligente et l'air de ne rien faire pour ▬ t'as des accès de violence que tu compenses par la pratique de la boxe et du krav maga. mais ça ne t'a pas empêché de tuer par accident un type qui en voulait trop, enfin c'est ce que tu croyais ▬ tu as fumé, tu fumes et tu fumeras pendant longtemps des clopes, toutes coincées dans un étui et auxquelles tu mets le feu avec un zippo de 'tass parisienne. mais si tu ne bois pas, t'es pas contre un peu de poudre de temps en temps ▬ on t'a déjà proposé de te présenter à la présidence du comité d'étudiants parce qu'on sait que tu peux facilement imposer tes choix, mais t'as encore jamais accepté, parce que tu trouves ça un peu plouc, en fait.

RUN AND SCREAM FOR YOUR LIFE, THE DEVIL IS GONNA GET'CHA
Tu ne peux pas le quitter des yeux. Ils sont comme happés par tous ces crâchas rougeâtres. Il ne bouge plus. Toi non plus. Plus rien de bouge. La chambre est plongée dans une torpeur inquiétante, comme celles qui précèdent des événements bien trop sombres. Tu entends les branches se fouetter entre elles, balayées par le vent qui siffle jusqu'à tes oreilles et te donnes l'impression que des sirènes de police se rapprochent. La lune s'infiltre dans la pièce et illumine un miroir dont les reflets te font penser à des gyrophares. A cet instant ton cœur ne bat plus qu'à un rythme qui te paraît beaucoup trop lent, tu te sens partir. Repliée sur toi, le menton planté dans tes genoux, les joues craquelées par des larmes séchées et une pommette violacée, tu ne le quittes plus des yeux parce que tu as peur qu'il se lève. Qu'il se lève et qu'il te tue comme toi tu penses l'avoir fait. Tu examines tes mains, elles sont écarlates, tant à cause du sang que tu lui as arraché, que du tien qui coule dans tes veines ou qui s'exfiltre par les entailles dont tu es responsable.

C'est vraiment les flics, tu en es sûre. En fait non, c'est ta tête. Non ! Tu es paumée, complètement perdue. Tu sens encore ses mains courir sur son corps tout frêle, caresser du bout des doigts tes lèvres, plonger sous tes cheveux. Puis tu entends ses grognements, tu vois son corps se crisper, le tien frémir sous ses gestes qui se font de plus en plus violents. A la première claque, tu as poussé un gémissement de douleur. A la deuxième, tu as crié. A la troisième, tu lui as écrasé la bouteille sur la gueule. Pas de chance, il était plutôt musclé. Il s'est relevé, t'a balancé à travers la pièce. Puis sans savoir comment, tu as ressenti la même puissance qui avait envahi tes membres au lycée, et tu as commencé à frapper. Finalement, tes jambes se sont enroulées autour de son cou, son visage s'est empourpré, son souffle s'est coupé, tu as lâché. Et là, tu le regardes, tu l'imagines déjà froid, bleuté. Tu lâches un « fils de pute », te rhabille et te casses. Et le bruit de la porte claquée le réveille, le sort de sa torpeur, l'arrache à la mort dans un grand halètement.


Tes lèvres se scindent. La cigarette tombe par terre, les cendres se dispersent, tu frisonnes sous le manteau jeté sur tes épaules. Est-ce qu'il t'a reconnu ? Peu probable, tu as changé de couleur de cheveux, tu as grandi. Tu es bien cachée derrière tes lunettes de soleil et ton chapeau, et tu es d'autant plus en sécurité que tu as tes sœurs autour de toi. Cinq ans. C'était il y a cinq ans. Pourquoi avoir autant peur de lui ? Tu te trompes peut-être même de personne. Non, tu reconnais ces yeux, ces gestes, cette façon qu'il a de draguer l'autre serveuse. Tu le vois de la place où tu te trouves, que c'est encore un coureur de jupons. Sans t'en rendre compte, tu te demandes comment il a fait pour survivre, après tous les coups que tu lui as infligés, après tout tu sens encore son pouls ralentir entre tes cuisses… Tu as peur, parce qu'au moment où tu recroises ce visage qui t'est familié, une de tes sœurs disparaît. Un tueur masqué. Lui ? Il te rendrait la pareille… Tout se bouscule tellement dans ton esprit que tu ne le vois même pas se diriger vers ta table. Un calepin dans la main, il demande à chacune de tes amies ce qu'elles désirent, jusqu'à ce qu'il tombe sur toi. Un sixième sens, peut-être, mais il dit ton nom. Non, en fait, il sort un « Nikki, c'est bien toi ? » Ton sang ne fait qu'un tour, tu te sens défaillir. Sa voix, tu la connais, tu l'as entendue tant de fois. D'ailleurs, tu pensais ne plus jamais l'entendre. Elles te regardent, te dévisagent, même. « Nikita, tu te sens bien ? » Tu enlèves tes lunettes. Tu veux le voir dans les yeux, le défier, le supplier, peu importe. « Oui, oui, je… Salut. » Tu ne sais pas quoi faire. Ce que tu vas faire, plutôt. Le détruire à nouveau, une bonne fois pour toute, ou le laisser se venger ? L'année commence bien, et même le fait que tu n'es en réalité jamais tué personne ne te rassure pas.

PRETTY EVIL, THOSE SCREAM QUEENS
Pseudo/Prénom : moss effect, manon.
Âge : seize ans.
Pays : france.
Avatar : brittany snow.
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Commentaire/autre : les bitches vaincront     .