(what evil is your beauty yet to cause.)

« But I love you! », dit-elle, les larmes coulant sur ces joues avec une vivacité trop humaine qui déchirait ces entrailles. Pas une seule fois son regard ne croise celui de cette infâme impureté qui fronce le regard. Ses pupilles sont concentrés sur ces yeux à lui, forçant leurs chemins jusque dans la profondeur de son âme pour y voir une once de lumière, d'espoir. « No, you really don't. » Il crache ces mots sans prudence, sans sécurité ou même sans y réfléchir plus longtemps. Cette certitude dans sa façon de bouger, de parler, s'agir, la fait frissonner et reculer. La peur envahit ces yeux de biches, réalisant qu'elle devenait la proie de ce jeux dangereux. La chasse recommençait et elle n'avait pas encore comprit qu'elle en ressortirait repas. « I do! I love you. » Une supplication lente, prenant le temps d'articuler chaque mot en y mettant tout son coeur et son âme. Sa tête tourne et une migraine lui prend soudainement. Tout autour d'elle tremble, se fait tirer vers un trou noir invisible. Peut-être aurait-elle dû étudier l'astronomie. Ainsi, les étoiles se seraient alignés et lui auraient donné la bonne direction à suivre. La confusion porte à ces lèvres. Son regard se perd, regardant la nudité abondante que cette femme projetait à qui voulait bien le voir. Une envie de vomir tout prêt de sa langue. À un tel point que le geste se créer, sa salive se ravalant difficilement contre son gosier en plein travail. Ces pieds avancent. Garder le peu de dignité qui lui reste est une mission presque impossible. Ces larmes toujours prisonnières de ces yeux sont remplacer par un regard sérieux et une moue serré. Elle passe par la porte, pour que tous ceux du couloir qui attendent à l'extérieur puissent admirer ce qu'ils tenaient tous d'entendre. Elle avance dans le couloir sur ces talons hauts parfaits. « Mykki, wait! Does that mean we're over? » Sa tête se retourne et elle pose ces deux mains sur ces hanches, roulant les yeux la tête sur le côté. Un garçon prêt d'elle se met à rire. « Dude, all of us can answer for you; you're screwed. She's leaving. » Sa moue revenant elle repousse ces cheveux derrière ces épaules et tourne de façon sublime, sachant que tous les regards sont sur elle, avançant encore et toujours vers la sortie.

« How short darling? » La coiffeuse la regarde dans le miroir pour observer sa réaction, ces long cheveux bruns posés sur le dossier de la chaise. « Shoulders. » D'un ton assuré, elle laisse la femme s'exécuter, sûre d'elle. | « Holy shit! » Cael Aindreis tire un air surpris en venant posé sa main sur ces lèvres. Sana Rye les observes, venant toucher aux cheveux de son amie. « Darling, this ain't fake, you it, right? » Mykki roule les yeux et soupire. « Of course Miss Obvious. I needed change. And since both of you have long hair, I'll stand out more. And it's still cute. » Répond-t-ele en faisant balancer sa nouvelle chevelure. « Who are you kidding Mick? This looks hot and sexy. » Un large sourire se forme sur ces lèvres, en entendant ces douces paroles sortir de la bouche de Cael. Elle avait toujours un opinion bien arrêter sur tout, et ces compliments ne pouvait que la ravir. Bien sûr, Sana se devait d'ajouter sa touche personnelle et venir pourrir l'ambiance, comme toujours. Comme elle avait fait avec son couple. « Well, at least when you had long hair, we had something in common. » Cynique, comme à son habitude. Elle n'en est plus surprise pour être honnête. « I can screw Mister Palladio too if you want. We'll have something else in common. » Comme du poison sortant de sa bouche, sans la consulter ou s'assurer que ce soit socialement correct, et non pas un suicide. « Better idea. What if we all had hot sweaty sex with him? What do you think Cael? » La moue qui se crée sur la bouche de Sana et le grognement profond, la fait drôlement sourire. Elle ne fait que commencer. Une toute nouvelle Mykki s'élève pour remplir le coeur brisé qui est à l'intérieur.